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Ah ces contingences... ! (5 oct.)

Et donc, comme promis, La Yuma, film nicaraguayen de Florence JAUGEY. La première partie (que j'avais vue la semaine dernière) s'est révélée toujours autant passionnante en second visionnage, et la suite aussi. Cette plongée dans la société pauvre, (et c'est un euphémisme !), où l'on suit cette jeune femme, qui ne voit son salut que dans l'exercice d'un sport masculin s'il en est, la boxe ! Elle rencontre un apprenti journaliste - d'un milieu qu'elle ne devrait pas connaître, et après un gros malentendu, elle se forge un destin dans et avec un cirque ambulant qui lui permettra d'exercer son art ! Sublime...

 

Entre nos mains, doc de Mariana OTERO. Une petite fabrique de lingerie, en cessation de paiement. L'idée monte d'en faire une SCOP, le film nous montre le travail effectué, à la fois par une association aidante, et par les ouvrières, qui doivent remettre en cause leur manière de vivre leur travail et leurs relation au « patron ». Hélas, l'un des trois gros « clients » les lâche, et le plan de finance­ment s'en trouve fragilisé. Le Tribunal va les achever en refusant le plan.

 

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, de ce cher Woody ALLEN. Deux couples qui s'effondrent, une Bimbo et un sexa qui brandit Viagra et Carte Gold pour la séduire, une voyante qui fait la pluie et le beau temps au milieu de ce petit monde... c'est drôle, dans ce micro-milieu branchouille new­yor­kais. Même si le film est drôle, le constat est amer...

 

Sans queue ni tête, de Jeanne LABRUNE. Pourquoi l'annoncer comme une comédie ? C'est un film très attachant, bizarre, ahurissant au bon sens du terme. Où l'on tend à nous faire accroire qu'une call-girl de luxe et un psycha­nalyste font à peu près le même boulot, se dépatouillant dans le même genre de situations. Surtout lorsque le psychanalyse, séparé de sa femme, se cherche une pute, et que celle-ci se cherche un psy. Au fond, c'est peut-être drôle... Non ?

 

Là, la franche comédie (et très réussie !), Tout va bien – The kids are all right, américain de Lisa CHODOLENKO. C'est ce qui nous pend au nez avec les nouvelles technologies : deux gamins nés d'un même donneur de sperme veulent connaître leur géniteur : celui-ci s'avérant être un type super, il va rapide­ment entrer dans la famille d'une façon un peu... disons invasive, semant un joyeux foutoir dans une famille très réussie. On rit beaucoup, on compatit aussi. Mais on est prévenu : avec ce que la science permet de nos jours...

 

Toujours pas de commentaires... Si c'est un jeu, merci de m'en apprendre les règles ! Bonne semaine à tous !

 

PS : N'oubliez pas d'aller consulter la nouvelle rubrique : VOUS VOULEZ UN BEAU CADEAU ?



08/10/2010
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