Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

Ce 10 janvier 2011

Bonne année à tous !!!!

 

Nowhere boy, de Sam Taylor-Wood.

Inutile, inintéressant, mauvaise pioche.

 

Another year, de Mike Leigh.

Chic, c’est vraiment aussi chouette que le choeur énamouré de la presse unanime le disait (c’est assez rare pour être noté !).

Donc ce couple apaisé, ces satellites qui reviennent se resourcer à leur côté. Et surtout cette Mary, personnage totalement barré, dont chacun des traits de caractère nous rappellent quelqu’un que nous connaissons.... Brillantissime !

 

Octubre, de Daniel VEGA

Le Pérou nous donne rarement de ses nouvelles cinématographiques ! Le film aurait pu être tourné en 1950, avec les moyens et les sous de l’époque. Un très vilain monsieur, usurier de son état, célibataire et adepte de la prostitution pour ses besoins virils, se retrouve avec un bébé qui, bien sûr, est issu d’une de ses relations. Encombré, car son domicile lui sert de bureau, il fait LA bourde : accepter un faux billet en remboursement. Donc, il finit par payer une femme pour s’occuper de l’enfant, pour pouvoir se consacrer à la recherche de celle qu’il soupçonne d’être la mère, et en même temps, essaie de refourguer son faux. Mais l’avenir doit être assuré : on le voit magouiller avec un titre sire, et l’enfant disparaît.

Non, rien n’est précisé...

 

Somewhere, de Sofia COPPOLA.

Depuis Virgin suicide, que j’avais trouvé presque parfait, j’attends. A chaque fois, le même sentiment : c’est ni fait ni à faire, comme disait ma grand-mère ! Il y a du bon, puis du lassant. Le bonhomme s’ennuie ferme dans son luxueux château, mais nous aussi. Bien sûr, on peut toujours faire sa liste de courses, mais là, j’ai de quoi remplir mon placard ET mon frigo...

On me signale que « la venue de sa jeune fille de 12 ans va l’amener à recon­sidérer sa vie »... Ouche ! Que reconsidère-t-il au juste ? lorsque sa fille lui reproche de ne pas s’occuper d’ellle, il l’emmène apprendre le craps à Vegas... On le voit la laisser (trois larmes !) à un camp de vacances, puis retrouver son superbe bolide, prendre la route, le décor change autour pour qu’on voit la longueur de sa fuite, il finit par abandonner la voiture en rase campagne, et continue d’un bon pas, enfin libéré, gaillard dans sa chemine blanche... NOIR.

(J’ai pas dû tout comprendre !)

 

A la semaine prochaine, merci de vos visites, ma prochaine (et bonne) surprise sera le premier commentaire pour amorcer une discussion !



14/01/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres