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Comédie Française, Aristophane et Alfredo Arias

Les oiseaux, d’après Aristophane .

 

Le texte d’origine a été traduit, et très librement adapté par Alfredo Arias. Et comme toujours, avec cet Argentin, c’est un foisonnement de couleurs et de costumes. Arias reprend à son compte le postulat des travers de la société des hommes et de leur propension à faire la guerre. Nous avons donc deux mortelles qui, lassées de leur vie veulent convaincre la société des oiseaux de fonder ensemble une Cité, et de s’entremettre entre les hommes et les Dieux.

Le décor est la place Colette, celle-là même qui s’offre devant la Comédie Française, qui nous est restitué sur scène. La cité s’appellera Coucou-sur-Seine/Scène, et les oiseaux y feront la gueule aux puissants du monde d’en bas, en les privant de steaks hâchés !

Les oiseaux, tous représentant les grands rôles du répertoire, sont somptueu­sement vêtus, satin et plumes, becs acérés et autres attributs. Le jeu est stylisé à l’extrême, le tout est un vrai plaisir. A la hauteur – pour ceux qui s’en souvien­nent du formidable et mémorable spectacle Peines de coeur d’une chatte anglaise. Du grand art !

 



12/11/2010
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