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Drôle de semaine du 7.02

Slovenian girl, de Damjan Kozole.

Une jeune étudiante slovène est contrainte de se prostituer pour vivre. Elle se croit libre, échappe de justesse à un gang  de proxénètes qui ne rigolent pas, ni même au meilleur ami de son père, qui, de manière fortuite apprend ses activités et en profite sans vergogne. Le seul personnage positif est justement ce père, sauf qu’il est l’archétype du looser, sort auquel elle s’elle s’efforce si désespéremment d’échapper ! Très dur ce film, dure cette société post-communiste...

 

Morgen, de Marian Crisan.

Triste et désopilant, si, si ! La scène d’ouverture du film annonce crânement la chose : un type, sur un ahurissant side-car, tente de traverser la frontière pour rentrer chez lui. Mais la Police des Frontières est là : or, la carpe qu’il a pêchée plus tôt ne peut pas l’accompagner : en effet, il n’a pas de ticket de caisse pour prouver son achat, ni de Permis de Pêche lui permettant de la pêcher ; or la carpe n’est pas un CITOYEN EUROPEEN, et ne peut pas, à ce titre, bénéficier de l’effet Shengen et passer les frontières. En de compte, il va falloir jeter la carpe au caniveau... Tout le film est de cet acabit. L’homme essaie tout à la fois de se débarrasser de - et d’aider un Turc, en situation illégale, qui cherche à se rendre en Allemagne retrouver sa famille. Il est traité encore plus mal que la carpe, c’est dire !!! Indispensable.

 

Angèle et Tony, d’Alix Delaporte.

Sympathique mais un peu maladroit. Une jeune femme fonce tête baissée dans les embrouilles, parce qu’elle espère que son mariage incitera la Juge des Affaires familiales à ne pas accorder la garde de son jeune fils à ses beaux-parents. Elle rencontre un patron-pêcheur, par petite annonce, qu’elle prend par le mauvais bout ; c’est un tendre, pas un « Tony couche-toi-là » ( !!!).

Tout va bien finir, je vous rassure. Le film a le bon goût de ne pas être bavard, comme on pouvait le craindre. La réalisatrice a eu raison de faire confiance à ses comédiens, tous parfaits.

 

Le choix de Luna, de Jasmila Zbanic.

Le héros, alcoolique, retour de la guerre, perd son boulot d’aiguilleur du ciel. il retrouve par hasard un ancien compagnon de guerre, un Wahhabite pratiquant, qui lui offre un job. Sa compagne, hôtesse de l’air, visite le camp où est basée cette communauté, et découvre l’étendue de l’implication qu’il y faut. Ainsi, elle renâcle à la vie que lui propose son amant, nouveau converti à la religion. Le projet d’enfant qu’ils avaient en commun va prendre l’eau, alors même  qu’elle est enceinte...

Malin, sur un sujet forçément brûlant.

 

Le discours d’un roi, de Tom Hooper.

Ouf ! Vu le consensus général en faveur du film « il est Cannable », ai-je même entendu !), j’avais des craintes. Mais non, le film est formidable. Colin Firth a un jeu très émouvant, et son compère est formidable aussi ! Les décors sont travaillés comme rarement. Donc, on y va, pour deux heures plaisantes en diable !

 

A bientôt à la semaine prochaine, voilà le soleil, du moins ici ! N’oubliez pas de commenter, comme d’habitude !

 



11/02/2011
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