Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

Guillerette semaine du 24 mai

Dans les 55O séances que j’ai vues en trois ans, voici la seconde fois seulement que je quitte volontairement la salle.

Il s’agit de La lisière, de Géraldine Bajard. Tout simplement honteux. il s’agit des exactions d’une bande d’ados, présentés dès l’abord comme de petits crevards, ddont on se doute immédiatement de la faculté de nuire. Tous les personnages sont ainsi caricaturés, l’image est hideuse, la direction d’acteurs inexistante, même en plein soleil on a l’impression que la réal. filme à travers une vitre sale... Le scénario est indigne (un des ados répond qu’il ne connaît pas la jeune soeur de son ami parce que « l’âge nous sépare » ( !!!!!)

J’ai donc abandonné ces protagonistes à leur destin, après une heure de colèe rentrée, en songeant aux innombrables jeunes réal. qui ne trouvent pas un fifrelin, alors qu’eux, on en connaît des courts métrages prometteurs !, les méritent...

 

L’oeil invisible, de Diego Lerman

A Buenos Aires en 1982. La révolte gronde au dehors, mais dans ce lycée catho rien ne bronche. Une jeune surveillante se donne pour mission de traquer les « immoralités », et cherche son identité, sa sexualité, teste son pouvoir. Tout ça va très mal se terminer pour les protagonistes. L’ambiance est très lourde, on a une pensée pour ces victimes de toutes les dictatures du monde...

 

Le gamin au vélo, de Jean-Pierre et Luc Dardenne.

Très belle histoire d’amour. Un jeune père décide d’abandonner son fils, incapable de l’assumer. Celui-ci n’a de cesse de le traquer, de tenter de s’imposer à lui, de régler ses difficultés... Heureusement une jeune femme, à la vie rangée, se trouve sur son chemin et va tenter de l’aider. Ce gamin est têtu, obstiné, attachant. Et on le sent, du haut de ses dix ans, prêt à tout désormais : on lui a tout fait, tout pris, tout offert ! Il restera meurtri, mais saura s’en accomoder.

 

Very bad trip 2, de Todd Philips.

Tout est dans le titre : c’est le numéro 2. On reprend les mêmes personnages, on délocalise à Bangkok, on ajoute quelques blags, gags, surprises et un singe dealer de drogue qui fume, on remue... et on peut, si on est d’humeur, se détendre un moment.

 

Le complexe du castor, de Jodie Foster.

La performance de Mel Gibson est hallucinante. Mon petit Oscar perso est pour lui !

Soit un Walter déprimé jusqu’au fond du trou, tentatives de suicide ratées mais explicites. Soudain une vieille peluche, un castor mité, l’apostrophe en le sommant de « se reprendre ». Il faut dire que sa femme vient de le mettre à la porte, son fils aîné le hait, son fils cadet devient mutique parce que le manque d'amour de son père le détruit : bref, c’est la mouise.

La thèse du film est que loin des psys, des livres de bonnes intentions et autres thérapies, Walter, qui tient sa peluche comme une marotte, va, à travers elle, recommencer à communiquer avec le monde extérieur. Sa femme, les employés de son usine, les médias jouent le jeu... Et lorsqu’on croit au happy end, la belle image se casse... Je ne vous raconte pas la suite, ce serait dommage, tant je suis sûre que vous irez ce week-end ! Bon film.

 

Rêves volés,de Sandra Wemeck.

A Rio, trois adolescentes sont obligées de passer par la prostitution pour, tout simplement, vivre. La ville est comme on s’y attendait, favellas cradingues et manque de tout. On s’attache à ces gamines, qui ont leur premier enfant à quinze (15 !!!) ans, et tentent de se dépatouiller dans un monde impitoyable.

A voir !

 

La défense Lincoln, de Brad Furman.

Basé sur un bon roman, donc incroyablement bien fichu. On se laisse porter, on n’est pas déçu. Les deux heures passent comme un rêve... excellent divertissement.

 

Bonne semaine à tous !

 

 

 

 



28/05/2011
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres