Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

Semaine du 16 au 23 juin

Pourquoi tu pleures ? de Katia Lewkowicz.

Pauvre trentenaire ! A la veille de se marier (enfin !), le voilà contraint à faire une multitude de choix, de la garniture florale au choix d’une cravate, ce qu’il s’est bien gardé de faire jusqu’à présent. Il y a une formidable galerie de comédiens, mention à Nicole Garcia en mère foldingue. Un vrai plaisir de cinéma !

 

Belleville Tokyo, de Elise Girard.

Aucune maladresse, aucun piège ne sont évités...  Une femme enceinte découvre que son mari est amoureux d’une autre. Banal, bon. Bien sûr, elle refuse de jouer le jeu et de se vivre en victime, elle va donc tenter de se refaire une vie. Qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Quels clichés « à l’envers » nous sont obligeamment fournis ! Aux oubliettes...

 

London boulevard, de William Monahan.

Pas folichon.

 

Limitless, de Neil Burger.

Film fantastique : une nouvelle drogue est découverte, un écrivain qui « sèche » la découvre. Mais les précédents utilisateurs sont soit morts, soit dans une état de déliquescence affreux. Il doit donc faire un choix !

 

Beginners, de Mike Mills.

La bonne surprise de la semaine : émouvant, drôle, le fils déprime devant ses échecs amoureux, alors que son père fait son coming out à 70 ans, après 44 ans de vie maritale sans nuages ! Un bijou !

 

Prud’hommes, de Stéphane Goël.

Un documentaire intelligent sur cette cour spéciale.

 

Low cost, de Maurice Barthélémy.

Une très honnête comédie (française !!!), où Jean-Paul Rouve et Gérard Darmon cabotinent pour la bonne cause.

 

Le chat du rabbin, de Joann Sfar.

Tiré de la BD homonyme, plutôt drôle, une fable sur la cruauté des hommes, sans excepter leur bêtise...

 

L’amour a ses raisons, de Giovanni Veronesi.

Trois histoires d’amour à différents âges de la vie. Comment l’amour frappe à l’aveuglette, sans souci de détruire.

 

Pater, de Alain Cavalier.

Grosse déception, après le tintamarre médiatique. Se laisse voir, mais sans hystérie !

 

Omar m’a tuer, de Roschdy Zem.

Le fait divers est célèbre, et l’on suit l’enquête d’un écrivain sur l’affaire. On sait vite quelle est l’opinion de celui-ci. Et le réalisateur est meilleur écrivain que cinéaste !

 

Les Leningrad cow-boy rencontrent Moïse, de Ari Maurismaki.

Comme toujours, c’est du pur délire. En plein desert mexicain, une dizaine de musiciens ont survécu à l’ingestion massive de téquila, et décident de revenir en Europe de l’Est. L’un d’entre eux, revenu d’entre les morts et s’autoproclamant Moïse, fauche le nez de la State de la Liberté, et dans un improbable van, le baladent jusqu’à Léningrad. Et cela au nez et à la barbe de l’envoyé de la CIA, qui tente de se fondre dans l’équipe...

Coiffures dingues, moustaches dingues, chaussures dingues, costumes dingues... J’adore !

 

A bientôt...



23/06/2011
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