Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

Trois films seulement, mais une surprise à la fin…

 

Draquila, l’Italie qui tremble, documentaire italien de Sabina GUZZANTI.

Elle a beaucoup d’humour, la demoiselle ! et il en faut, quand on voit la situation catastrophique de la belle Péninsule ! On nous explique comment, après le tremblement de terre qu’a subi la petite ville d’Aquila, en avril 2009, faisant environ 300 morts, l’Etat a abandonné les siens. L’argent récolté a été gaspillé pour faire venir à grands frais des stars mondiales, Berlusconi grenouillant à son aise sous le soleil des médias, alors que les « petites gens » sont toujours dans leurs camping-car ou tentes divers. Cette ville était un joyau d’art roman, il faudrait des artisans pour, au minimum, étayer les constructions avant qu’elles ne soient effondrées, donc sans possibilité de restauration. Mais Berlusconi a d’autres chats à fouetter, comme on peut le suivre dans la presse…

Edifiant !

 

Welcome to the Rileys, de Jack Scott.

C’est un drame où deux trajectoires se croisent : un couple a perdu une fille dans un accident, dont la mère ne peut s’empêcher de se sentir responsable. Et une jeune fugueuse, paumée, qui trouve un boulot d’ « hôtesse » dans un de ces bars où on enlace la colonne, seins et fesses à l’air. (C’est amusant d’ailleurs que James Gandolfino, ici le père de la jeune morte, jouant Tony SOPRANO dans « Soprano’s » y était patron d’une boîte de ce genre !). Ils vont chercher à s’apprivoiser, peu à peu, avec peine et lentement. Mais on leur sent un avenir, et c’est bien !

 

 

Kill me please, d’Olias Barco.

Ca commence comme un documentaire, en noir et blanc avec un très gros grain. Dans un château, vaste mais austère, un médecin « aide » les gens désireux de mourir à passer à l’acte dans des conditions acceptables. (On apprend que la brochure de présentation garantit un petit déjeuner continental.) Hélas un départ de feu endommage les cuisines et le chauffage. Une star américaine de rap annonce son départ (I want my money back !), un autre exige ses croissants… une belle collection de (pas du tout doux)-dingues, aussi folklo que le toubib lui-même. Une diva rêve de chanter La Marseillaise, proposant d’en régaler les paysans du coin… Le tout finit dans un bain de sang, c’est foutraque et marrant dans son exubérance. A propos, le réalisateur est belge. Comme pas mal de réalisateurs un peu barrés…

 

La surprise, maintenant !

Vous la trouverez dans la rubrique Théâtre, je vous y attends.

 

Bonne semaine à tous, et j’attends vos commentaires, bien sûr !


12/11/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres