Bonjour à tous !
Melancholia, de Lars von Triers.
Le Maître s’est bien assagi, depuis Antechrist, et c’est tant mieux. Certes, il ne s’agit pas d’une grosse farce puisqu’on y arrive à la fin de notre monde, par l’arrivée d’une planète (rouge !) qui la décime. L’image est superbe, les acteurs sont excellents (mention spéciale à Charlotte Gainsbourg), le temps s’étire en attendant l’Evénement, on ne voit pas le temps passer.
Néanmois, j’aurais voulu qu’on m’explique – ce que je n’ai trouvé chez aucun philosophe – quelle est la finalité de cette planète Terre. A quoi avons-nous servi ? Quelle est notre importance/utilité dans le grand cosmos ? Et donc, dans ce film, la disparition de notre Terre a du mal à nous chagriner vraiment, car il n’y a là rien de dramatisé...
A voir absolument, donc !
Super 8, de J.J. Abrams.
Quel bonheur ! Un quatuor de gamins fait un film super 8 pour un festival du coin. Mais un effroyable accident de train se déroule sous leur caméra, et il s’avère vite, vu le déploiement insensé et immédiat d’une myriade de militaires, qu’il y a là un événement plus que spécial.
Le plus marquant pour le spectateur, ce sont les effets spéciaux « à l’ancienne », pas de bidouillage informatique là-dedans, du bon vieux trucage à la main, ce qui nous conforte dans notre déplaisir des machins travaillés par des geeks planqués derrrière leurs ordis sans amour du cinéma.
J’allais oublier : SURTOUT ne quttez pas la salle avant la FIN du générique ; ce petit malin de J.J. nous offre le petit bijou du film tourné par nos ados. Un délice d’humour !
C’est absolument délicieux, absolument à voir, absolument à recommander. Bon film !
Itinéraire bis, de Jean-Luc Perreard.
La mer est toujours bleue, la Corse est toujours belle, la voiture conduite par le benêt (beau, d’accord, mais benêt quand même) la fille est belle, et indépendante, mais larguée par un gosse de riche, dont elle compte bien se venger. Ah oui, de belles maisons de richards... Tiens, j’ai oublié la fin !
Mes meilleures amies, de Paul Feig
Bravo ! Une vraie franche comédie, drôlissime, avec suffisamment d’autodérision pour que les deux heures filent sans problème ! Anticrise absolue !
Submarine, de Richard Ayoade
Ce film est anglais (un bon point !) et tourne autour d’un ado qui se veut spécial, sa famille déjantée et paumée, et une jeune fille qui refuse en bloc le romantisme et ses bisouillis et mamours obligés.
Ce film est un pur délice. Vite, vite, vite...
Voyez comme ils dansent, de Claude Miller.
Il y a Thierrée, bien sûr, et une histoire pas très convaincante de « passation de pouvoirs » entre ses deux amoureuses. L’image, au Canada, est très belle. Si c’est le seul film alentour, pourquoi pas...
Et là, une merveille italienne, quand ils savaient faire (60/70) du cinéma : Une poule, un train... et quelques monstres, de Dino Risi.
Un film de sept sketchs, tous hilarants, méchants, cyniques, tendres... et je n’ai plus d’adjectifs. Le Champo, à Paris, et d’autres cinémas d’Art et d’Essai le programment, alors courez-y vite !
Bonne semaine à tous !