Magique semaine du 28 août 2011
Bonjour à tous ! Quand je dis semane magique, je vous laisse juges :
Lourdes, de Jessica Hausner
J‘ai attendu la dernière semaine, j’aurais pu me passer de la vision du film. La seule chose qui peut être intéressante est de voir l’apparat, les ors et dorures, less cérémonies et tout le bazar. On nous avait vendu le truc sur les supposées méchancetés, les rancoeurs de ceux qui n’ont pas eu droit à leur miracle. Pourquoi elle, cette mécréante ? On s’attendait à se délecter de ces méchancetés, mais même ça ne marche pas...
Alors, une heure quarante de perdue... enfin c’est à vous de voir !
The winners, de Tom McCarthy.
J’en veux au distributeur de cette faute de traduction dûe à un ignare : le film s’appelle Win Win, soit gagnant-gagnant, ce qui n’est du tout la même chose.
Ceci dit, le film est une merveilleuse comédie, avec un sens des situations comiques parfait, un sens du timing, des personnages campés avec force (et talentueusement joués, d’ailleurs !) On voit la cinquième roue du carosse, le désespoir de cet avocat que la crise étrangle, qui tente un « coup » qui lui fait risquer le pire... Heureusement, tout s’arrangera, parce que, foncièrement, l’homme n’est pas mauvais, on lui met juste dans son premier biberon l’onbligation d’être le meilleur, le plus riche, le plus classe, le plus tout...
On voit arriver depuis quelques temps des films indépendaants américains qui stigmatise l’horreur de cette « mondialisation », et à mon avis, il va y en avoir pléthore . J’espère qu’on aura droit aux meilleurs... A suivre, donc.
Quant au film, à voir ABSOLUMENT !
Les biens-aimés, de Christophe Honoré.
Merci, Merci, merci ! Honoré s’est tout permis, il nous « balade » au bons sens du terme, il triche avec le temps, il triche avec la vérité des vies, il catapulte sur le même palier dans la même image quatre personnes, à quarante ans d’intervalle, où ils conversent, nostalgiques...
C’est des histoires d’amour, l’Histoire de l’Amour, ce qui est, convenons-en, sacrément culotté ! Mais si réussi ! Jamais où on l’attend, la caméra flâne et flatte ses actrices. Moi qui râle sur la pauvreté ddu cinéma français, particuilièrement en matière de comédie... Merci Môssier Honoré !
A Voir ABSOLUMENT !!!
La guerre est déclarée, de Valérie Donzelli.
Et oui, il est aussi bien que tout le monde vous le dit ! Autour du drame d’un enfant cancéreux, la vie bouillonne, l’amour s’exaspère, tout va à toute allure. A la question : « Pourquoi nous ? », la mère répond « parcequ’on est capable de le supporter ». Tout est dit. Reste à signaler que la maladie n’apparaît pas en scènes de pathos. Elle est là, sera vaincue. Le couple amoureux se sera séparé mais le couple parental sera soudé à jamais.
J’avais vu, par hasard, La reine des pommes, premier long de Valérie Donzelli, que j’avais déjà trouvé fort réjouissant. Nous tenons là une cinéaste, reste à en convaincre les producteurs !
Cadavres à la pelle, de John Landis.
Comédie macrabre,burlesque et fort réjouissante. A Edimburgh, en 1828, on manque de cadavres aux fins de dissection. Il va y avoir une belle bagarre autour de la possession de ces précieux cadavres, qui doivent être « frais » (exit le pillage des cimetières, i.e), et on assiste à l’escalade des idées de génie. On rit du début à la fin. L’ambiance est étouffante, on ne voit pas un coin de ciel bleu, juste la boue, les cochons errant, les pauvres hères qui se trainent pour gagner quelques sous... Du grand art
Bonne semaine à tous !