Moisson du 9 au 12 aout 2010
L'illusionniste, de Sylvain Chomet, pour les amoureux de Jacques TATI !
Dieserte adentro, (mexicain !) de Rodriguo Pia. Elias est un père persuadé que ses enfants mourront prématurément et tragiquement. Alors, pierre par pierre, il élève une église dans une jungle étouffante et mouillée. Son fils mesure la folie de l'entreprise...
Le café du pont, de Manuel Poirier. Il s'agirait de l'enfance de Pierre Perret ? C'est plutôt une daube bourbeuse de bons sentiments. Au secoours...
Droit de passage (américain) de Wayne Kramer.
Harrison Ford, en agent de l'immigration, a du vague à l'âme pour ses immigrés que les Etats-Unis rejettent sans pitié. Il va tenter d'aider une jeune mexicaine, sans succès hélas. Un film très noir... et très beau.
Ce que je veux de plus, (comédie italienne) de Silvio Soldini.
Rien de plus sinistre qu'une comédie ratée !
Caotica Ana (espagnol), de Julio Menem.
Il faut aimer la fibre onirique pour suivre le destin de cette jeune peintre qui rencontre sa mécène, sous les traits de Charlotte Rampling.
Orly, de Angela Schanelec.
On voit où elle voudrait en venir, avec ces tranches de vies qui se croisent. C'est quand même raté, à mon humble avis !
Une petite merveilles de 1979, Les moissons du ciel, de Terrence Malick, des images magnifiques pour une histoire de tragédies, de destins noirs et mal barrés.
Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, un documentaire sur la souffrance au travail. Les cellules spécialisées dans ces thématiques sont encore rares à AP-HP, hélas. Les déposants sont terrifiants et leurs récits lucides font froid dans le dos.
A la semaine prochaine, coucou à George que j'attends de pied ferme !