Sacrifices
Sacrifices de Nouara Naghouche.
Il ne s'agit pas de contester le thème : oui, la femme n'a pas à être battue, humiliée, instrumentalisée... Bien sûr que n'est pas supportable le sort qui leur est fait. Ce qui m'a déprimée, c'est la forme employée par la comédienne pour dérouler ses histoires. C'est dommage, à mon sens, car le sujet est gravissime. On sort de là mal à l'aise, mais pas pour les bonnes raisons !
L'avantage - si l'on peut dire - du théâtre, c'est que les gens manifestent directement leur sentiment, par la qualité et la durée de leurs applaudissements. Je peux donc dire que ce soir-là, nous étions beaucoup à ne pas être pleinement convaincus...
Au cinéma, les applaudissements sont rares, sauf aux premières. Néanmoins, on peut se faire une idée, car il y a les rires, le temps que les gens prenent à quitter la salle, la tête qu'ils font...
Pour revenir à Sacrifices, il est montré au Théâtre du Rond-Point, un lieu culturel parisien extraordinairement prolifique en manisfestations de toutes natures. Les spectacles peuvent être (pour moi) plus ou moins réussis, mais il n'y a jamais là rien d'indigne, ou qui laisse indifférent.
Chapeau, Monsieur Jean-Michel RIBES !
Et merci !