Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

semaine du 18 février

Je suis un no man’s land, de Thierry Jousse.

C’est l’histoire (encore que... on y reviendra) d’un vieux petit garçon immâture, avec du muscle flasque et un petit bedon, qui se trouve être chanteur. A la fin d’un concert il se fait kidnapper par une jeune hystérique du coin. Il arrive à s’extirper du piège et erre dans la forêt. Il y croise une ornythologue, atterrit chez ses parents qu’il a ignorés pendant cinq ans, sans qu’il daigne nous instruire du motif. Impossible de s’extraire géographiquement du lieu, où sa mère attend la mort. Celle-ci arrive sans surprise, il l’enterre sans états d’âme apparents, et file la parfaite romance avec sa jeune fille des bois. Ils partent ensemble, youpee.

Heureusement qu’il y à là Jackie Berroyer et Aurore Clément, qui sauvent une petite demi-heure de l’indignité !

Un monument de niaiserie blette. Rideau.

 

La B.M du Seigneur, de Jean-Charles Hue.

Voilà un OFNI. Nous découvrons le quotidien de gens du voyage sédentaires pour le moment. L’un d’entre eux, un Yeniche, reçoit la visite d’un Envoyé de Dieu (avec un chien !). Il s’interroge, tente de concilier sa vie de bières à boire, de coups de feu à tirer, de bagarres à mains nues, avec une religion pour lui absconce. Il va reprendre son « vrai » métier, voleur de voitures, celle qu’il ramènera en butin,  en offrande à ses « frères ».

Voilà.

 

Jewish connection, de Kevin Asch.

C’est une histoire vraie, bon. On apprend quelques bricoles sur la vie « en juiverie orthodoxe », tout ça est plutôt triste, pas plus quand même que chez les intégristes catholiques ! Le jeune Sam est destiné au rabbinat, se voit refuser la main d’un jeune fille qu’il ne connaît même pas, mais tout se grippe et il finit par, pour se faire quelques sous, importer de l’ecstasy. J’ai du mal à comprendre l’intérêt de ce film : une fois qu’il a admis la vilaine chose qu’il a faite (Non, ce ne sont pas des « medocs pour les riches », discours qu’il vend aux « mules » qu’il recrute pour son trafic), on s’aperçoit que sa communauté lui tourne, sans surprise, le dos. Malédiction est lancée, le fiston est viré de la maison, sa soeur le renie... Bref, on nous prépare aux dix-huit ans de taule qu’il va prendre.

 

Bonne semaine à tous et toutes !



18/02/2011
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