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Semaine du 25 avril 2011

Pina, de Wim Wenders.

Magnifique ! (Par parenthèse, je viens de découvrir le réel intérêt du 3D !) La chorégraphie ne m’est pas un terrain familier, mais c’est magique !

Le seul bémol – et il est de taille – qui m’a suivi tout au long du film : le premier ballet nous montre ces corps, décharnés, étiques, à la limite du cadavérique... Malaise...

 

La proie, de Eric Valette.

Une réussite absolue ! Scénario implacable, casting impecccable, image sublime : un grand bravo, vraiment !

 

Rabbit hole, de John Cameron Mitchel.

Encore un très bon film, sur un sujet de tous les dangers : un petit garçon est renversé par une voiture dans la rue proprette de sa suburb plutôt friquée. Et le couple s’interroge sur son avenir. L’enfant à jamais parti, que leur reste-t-il ? Les « groupes de paroles » et leur utilité ? Les interrogations – c’est moi qui ait oublié de fermer la barrière – c’est moi qui aurait dû le faire en partant – c’est mon chien que le garçon a suivi... La mère rencontre le jeune homme qui était au volant ce jour-là (formidable Miles Teller !), à la recherche de quoi, le sait-elle ?

Bravo encore !

 

La pecora nera, d’Ascanio Celestini.

Encore un excellent film, présenté comme un documentaire ( ???), qui pose en final la question « à quoi servent les fous ? ». Le comédien-réalisateur nous montre « son » asile, où il a passé toute sa vie. Sa mère y est morte, les bonnes soeurs l’ont pris sous leur cornette, et son univers est restreint là, à 35 ans, entre l’asile et le supermarché où il fait les courses avec son ami imaginaire, son double, Danilo. Il va y retrouver son amour d’enfance, Marinella. Et les années passent... Et on y croit !

 

Coup d’éclat, de José Alcala.

J’y suis allée de confiance, pour Catherine Frot. Je me suis emm... à cent sous de l’heure. Rien à voir. C’est un film « social », où une femme flic finit par prendre la « bonne » décision. Au fait, je n’ai pas compris ce que la mort de sa mère vient fiche là-dedans, mais bon... On oublie !!!

 

Moi, Michel G. milliardaire maître du monde, de Stéphane Kazandjian.

On oublie aussi, et encore plus vite ! Censément un documentaire fait par un réalisateur gauchisant, sur un « maître du CAC 40 », qui doit faire le « coup du siècle ». Il a une belle maison, une belle femme qui chante ( !), deux beaux enfants, un hélicoptère pour pouvoir les coucher le soir... On s’enquiquine ferme, donc. Quatre (sur une dizaine) spectateurs ont quitté la salle, et je vais, dans certains cas limites, me l’autoriser. Jusqu’à présent, par respect pour les comédiens et techniciens, je me l’interdisais mais il y a des cas où ça confine au devoir...

 

Detective Dee, de Tsui Hank

Beau spectacle, mais qui démontre les limites du travail par ordinateur : cela manque d’âme... L’histoire est belle, les comédiens sont bondissants, tous artistes complets, gymnastes, acrobates, danseurs... C’est un vrai plaisir, mais je reste réservée pour les décors... J’ai surtout peur que cela soit l’avenir, la facilité de créer des mondes imaginaires avec une palette graphique.

 

Bonne semaine à tous !



30/04/2011
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