Semaine du 27 juillet
Case départ, de Lionel Steketee.
Une fois passée la surprise initiale, soit un bond dans le temps jusqu’en 1780, c’est une bonne comédie, avec son lot de gags. Bien sûr, l’indignation contre l’esclavage est un peu convenue, mais...
Besoin de rire un peu ? n ‘hésitez pas...
Bad teacher de Jake Kasdan.
Encore une comédie plutôt crasse. Avec Julie Punch et Cameron Diaz. L’éternelle histoire d’une femme qui cherche un homme riche... Pour multiplier ses chances, elle ne voit qu’une opération mammaire, qui coûte 10 000 dollars... dès lors, tous les coups sont permis !
Diaz est d’une vulgarité absolue, je sais que les stars adorent répondre en interview qu’il faut « savoir mettre son image en danger »... Rassure-toi, la belle, c’est réussi !
On peut donc s’en passer...
My little princesse, d’Eva Ionesco.
C’est un film règlement de comptes, ce qui est le droit de la réal. Néanmoins, on est en permanence mal à l’aise, face à cette violence psychologique faite à une enfant, et perplexe devant l’engouement des amateurs de l’époque pour des photos érotico-pornographiques.
The trip, de Michael Winterbottom.
Une comédie anglaise, où un critique gastronomique, pour pallier à l’absence de sa compagne, embarque dans sa tournée un copain. On devise beaucoup de tout et rien, de l’amour et de l’absence...
Sympa, mais pas inoubliable.
La mujer sin piano, de Javier Rebollo.
Une femme, la cinquantaine, a consacré sa vie à sa famille, bonne épouse, bonne mère, pète un cable une nuit. Elle fait une valise, et erre dans les nuits de Madrid, où elle fait des rencontres, accompagne un Polonais dépressif dans un hôtel, rôde dans la ville, belle et sinistre. Son Polonais doit retrouner à Katowice parce qu’il doit de l’argent, ce qui lui promet la prison pour dettes... Au matin, enfin, elle regagne son appartement, où elle s’apprête à parler à son mari...
Très beau film, qui repose sur la comédienne, mais aussi sur la beauté de l’image des rues de Madrid. A voir...
Colombiana, de Olivier Megaton.
Produit et co-écrit par Luc Besson... j’aurai dû me méfier ! Un prétexte à de la violence, brute, sans discernement, bien qu’on nous signale que les 22 exécutés étaient tous de bag guys. Soit. On voit aussi que Besson ignore Boris Cyrulnic et sa capacité de résilience... Une jeune femme de 24 ans, qui a vu tuer sous ses yeux son père et sa mère à l’âge tendre de 9 ans, cherche à les venger en tuant le responsable. Celui-ci est caché par la CIA, et elle exécute froidement en laissant un indice, toujours le même, en espérant que le FBI fasse le lien. Ils finissent par capter, et elle arrive à savoir où est caché son ennemi. Qu’elle réussira à tuer... après avoir perdu son oncle et sa grand-mère, qui l’avaient élevée après son deuil. Fermez le ban.
J’aime regarder les filles, de Frédéric Louf.
Une histoire de jeune prolo dans le jeu de quilles de jeunes grands bourgeois. Il se fait balader, moquer, il en redemande. Il est mignon tout plein, mais pas très convaincant, le jeune comédien. La seule justification du titre est la chanson éponyme qu’on entend une fois... Bref, pas indispensable...
Bonne semaine à tous !