Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

Semaine du 28 mars

Les yeux de sa mère, de Thierry Kliffa.

Une journaliste télé célèbre et sa fille danseuse étoile sont confrontés au vide de leur relation mère/fille, petite-fille/petite fille, à travers l’écriture d’une biographie non autorisée. Reproches, larmes... Il y a un joli ballet, mais...

 

 

Tous les chats sont gris, d’Aleksi Salmenpera.

Proprement terrifiant ! A la mort de sa première femme, dans une famille recomposée, le père réunit deux de ses enfants, jeunes adultes qui tombent en amour comme disent poétiquement les Quebecquois. Bien sûr, le père n’en mène pas large, sentant venir le tabou suprême : l’inceste ! Il va utiliser les pires méthodes pour tenter de circonvenir les deux jeunes gens : à ce jeu-là, il perdra tout le monde, y compris sa seconde femme et son plus jeune fils...

Magnifique !

 

Le vagabond, d’Avishai Sivan.

Nous revoilà sur les juifs orthodoxes ultra. Un fils découvre sa stérilité et regarde d’un autre oeil ce père qui a été « sauvé » de sa mauvaise vie d’avant. La rigueur des règles, ses questionnements, ses incessantes balades dans une ville sinistre... Brrr !

 

Si tu meurs, je te tue, de Hiner Saleem.

Une sacrée réussite ! Un Français, sorti de prison sans qu’on en connaisse la raison, fait la connaissance d’un jeune Kurde venu assassiner un compatriote. Il le recueille et le persuade d’abandonner ce dessein ; il meurt, et notre héros est confronté à la nécessité de s’occuper du cadavre. Les Kurdes de Paris l’aident à trouver sa famille et sa fiancée. Une aventure burlesque, souvent très drôle et très poétique, dans le 10è arrondissement de Paris. Plaisir de revoir Mylène Demongeot, aussi. Les comédiens sont parfaits, la cohorte de frères Kurdes hilarants. Encore bravo.

 



01/04/2011
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