Semaine du 3 mai 2011
Bonjour à tous !!
Gigante, d’Adrian Biniez.
Vigile de nuit dans un supermarché, et videur en boîte de nuit à ses heures, notre héros, pas vraiment gâté par la nature, tombe amoureux d’une femme de ménage. Elle le hante, il la suit, tout le temps, partout... A Montevideo, la vie triste et morne des gens de peu... A voir !
Road to nowhere, de Monte Hellman.
Le récit est tellement déstructuré qu’il faut s’accrocher. Mais si on se laisse aller, on apprécie les images et les comédiens. Vraiment à voir...
Ou va la nuit, de Martin Provost.
Une femme battue depuis des années va tuer son mari, lequel a lui même tué une jeune fille sur une route dans son bled. On ne voit pas le rapport, mais on suit Yolande Moreau qui, comme à son habitude, maîtrise parfaitement son personnage. Néanmoins, cette problématique « d’effacer son histoire, son pasé », tourne un peu à vide. Agréable, pas indispensable.
Et soudain, tout le monde me manque, de Jennifer Devoldère.
Un soixantenaire remarié attend un nouvel enfant : ses deux filles, adultes, prennent la chose d’un mauvais côté, surtout l’une qui, manifestement, a des comptes à régler avec son enfance... On n’y croit pas vraiment, l’image est médiocre... On peut oublier.
Voir la mer, de Patrice Leconte.
C’est l’argument de Jules et Jim, Leconte essaie vaguement de faire un suspens sur la fin, mais bon. Les comédiens sont attachants, parce qu’ils sont jeunes et beaux, mais on en reste là.
Animal kingdom, de David Michôd.
Une famille de minables criminels, accueille un jeune cousin dont la mère est morte sous ses yeux d’une surdose d’héroïne. Le décor est planté. Nous avons un flic qui essaie – pour la bonne cause ou pas ? – de démêler les raisons d’un meurtre. Assez difficile à suivre, on comprend quand même que le jeune homme répugnant à « cafter » sa famille, s’arrange pour débrouiller sa situation.
Bof !!!
La solitude des nombres premiers, de Saverio Costanzo.
Quel joli titre ! C’est vraiment un gaspillage honteux. Cette... chose est tellement alambiquée qu’elle en est incompréhensible. Et vu la tête des spectateurs à ma séance, ce n’est pas ma cervelle qui disjoncte !
Qu’une oeuvre d’art soit « dérangeante », c’est heureux, et même indispensable. Mais là, on peut parler de « déplaisir », et c’est plus grave. L’image est hideuse, la représentation des adolescents vraiment pénible, et tout le reste à l’avenant.
Fuyez !
Bonne semaine à tous !