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Semaine sauvée !... vous allez voir par quel film, ce 2.01.11

Les émotifs anonymes, de Jean-Pierre Alméris.

Petite comédie, à volonté drôlatique. Les comédiens font le minimum syndical mais arrivent à sauver l’affaire, heureusement !

 

Mardi, après Noël, de Radu Muntean.

Le cinéma roumain, encore. Toujours aussi sidérant, d’ailleurs.

Nous avons là un quadra en rut pour la désirable orthodontiste de sa fille. Pire, il en est vraiment amoureux ! Ce qui lui pose un problème vis-à-vis de sa femme et de sa fille de 11 ans. Lorsque la belle qui –comme il le reconnnaît lui-même – ne revendique rien en terme d’avenir pour eux, semble se défiler, et part au loin chez sa mère, il panique et avoue tout à sa feme. Elle le fout dehors, et c’est là que je commence à m’énerver sérieusement, dans la demi-heure il fait son paquetage, se propulse chez sa belle, achetant en chemin un petit meuble, qu’il se propose de monter avec un copain. Il installe ses bières dans le frigo, fait un peu de ménage... Et on le voit téléphoner à sa nouvelle logeuse, en lui disant « Faudra que tu me fasses de la place dans ton placard », on croit rêver ! Il ne lui est pas venu une seconde à l’esprit, apparemment, qu’il n’était pas invité ! Bref, un petit manuel de survie pour les jeunes filles, que les mamans feraient bien d’avoir en stock pour l’édification de leur jeunes filles en fleur !

 

Sous toi la ville, de Christoph Hochhaüsler.

Nous sommes là en présence d’une histoire d’amour. Il faut se pincer pour y croire, tant le film est glacial, glacé, glaçant. Une jeune femme a une liaison avec le supérieur hiérarchique de son mari, et celui-ci est vite fait expédié au casse-pipe. Celle-ci croyait s’autoriser une petite entorse, façon Mai 68, mais cela vire au drame pour l’époux qu’elle aime toujours !

Le cadre, la photo, les décors, la lumière sont glaçantes, on l’a dit. On s’indigne, on s’emporte, mais ce Christoph-là nous a bien eus : on n’a pas vu venir le générique de fin. Brouuuuh !

 

Un balcon sur la mer, de Nicole Garcia.

Bon, ben, comme d’hab’ avec Garcia, c’est mi-figue mi-chou. C’est très léché, bien filmé, bien tout, quoi. Mais il n’y a pas la grâce (j’y reviendrai).

Encore un quadra bien installé, avec femme et fille, qui croit reconnaître dans une cliente la gamine dont il fut amoureux jadis, à Alger.  Je vous passe l’embrouille (je veux dire ce qui est censé être le suspens), car j’ai décroché dès qu’il fut patent que le jeune garçon de douze ans qu’on nous montre volontiers ne PEUT PAS devenir adulte Jean Dujardin, ce qui met à mal l’intrigue. Mais il y a de la belle image...

 

Nous arrivons à la grâce, ci-dessus évoquée. Avec

Rendez-vous l’été prochain, de Philip Seymour Hoffman.

Le distributeur a encore frappé : il a voulu traduire le beau titre original : Jack goes boating, sans doute trop poétique pour le plouc français de base.

Oui, ce film possède cette GRACE si rare au cinéma. Pas de débauche de dollars, pour raconter la vie de ces petites gens, dans un New York pas reluisant. Un conducteur de voiture de grande remise, est pris en main par un ami qui veut l’aider, par pure bonté d’âme. Heureux en couple (du moins le croit-il !) il voudrait coacher ce malheureux pour conquérir une belle. (Cette première scène dans la piscine est à tomber par terre d’émotion !). Mais la vie est dure, et tandis que Jake réussit sa quête, petit à petit et en toute humilité et tendresse, le couple de l’ami bien intentionné explose en vol !

A noter surtout que le comédien P.S.Hoffman a l’incroyable courage de se mettre en danger, se montrant nu, dans sa vérité de semi-clochard bouffi de graisse, dans sa vérité de nounours tendre... du grand cinéma !

 

We are four lions, de Chris Morris.

Je ne sais même pas de quoi on parle ! C’est présenté comme une comédie ( ??? Ah bon ! Il y a quand même trois morts !!!). Donc, un quatuor britannique qui s’emmerde dans sa petite ville anglaise décide de participer au grand merdier en devenant moujahidin (soldat de Dieu) en se faisant exploser pour aller au Paradis. Donc, succession de gaffes, de ratages, de.... n’importe quoi. La première demi-heure est en caméra portée, et portée n’importe comment, selon la version que plus ça bouge, plus on en censé comprendre qu’il y a de l’action, et, en prime, ça ne coûte rien ! Donc, du grand n’importe quoi.

J’espère tout de même qu’il n’aura pas assez d’écho pour s’attirer une FATWA, qui de nos jours, est si vite lancée !

 

A la semaine prochaine ! Merci de m’avoir suivie jusque là !

J’avais émis l’envie de passer les 2000 visites au 1er janvier, et grâce à vous, cela a été fait. Néanmoins, je reste sur ma faim, j’attends toujours vos commentaires...

 

N’oubliez pas d’aller voir ici VOUS AVEZ UN CADEAU, qui sont le début d’un roman MES AMANTS (Moi j’essuie les verres...), en vente sur chapitre.com.

 

Et allez voir aussi sur Recherche de Livres Google UN SI PETILLANT NAUFRAGE, dont vous pourrez lire une cinquantaine de pages avant de courir, toujours sur chapitre.com, l’acheter pour en déguster la fin !

 

A bientôt, donc. bonne route pour 2011 !



07/01/2011
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