Votre écrivain, ses romans, vos coups de coeur

Superbe semaine du 30 juin 2011

La prima cose bella, de Paolo Virzi.

Un vrai plaisir ! Une comédie italienne, avec bien sûr, le machisme dont on se moque alors qu’en France, il n’existe pas (n’est-ce pas, mesdames ?). Cette jeune femme, qui est élue au concours de beauté de Pavalas les Flots, renâcle à supporter la jalousie de son italien de mari. Elle entraîne ses deux enfants dans une vie chaotique, et l’on voit son fils, à 35 ans, se remémorer tout cela. C’est un petit bijou de nostalgie, et c’est encore un homme, le FILS, qui reproche à sa mère de s’en mal sortir dans la vie... Décidément !

 

Ni à vendre ni à louer, de Pascal Rabaté.

Si vous avez aimé Les petits ruisseaux, courez-y vite ! La même chose en mieux ! Les vacances de Mr et Mme Toutlemonde à la mer. J’ai adoré le tenancier de supérette où les rayons sont vides, et qui dessine lui-même ses codes-barre ! Tout est loufdingue et tout est poétique à la fois. Merci Pascal !

 

Naomi , de Eitan Zur.

Ce chercheur de 58 ans a épousé une superbe femme de 28 ans. Et, bien sûr, elle a un amant... Une fois cela admis, (dans les dix premières minutes) la dramaturgie va s’accélérer, les événements se succéder vers le drame. La mère (80 ans quand même !) va prendre les choses en main avec une belle érnergie... Un vrai plaisir !

 

La dernière piste, de Kelly Reychard.

Un western, mais sans indiens avides de scalps, sans fusillades. Nous avons trois familles de pionniers qui, sur l’instigation d’un trappeur un peu limite, tracent leur route, dans l’Oregon, pour s’approprier des terres. En 1845, c’était la seule façon de devenir propriétaire... Pendant 1 heure 45, on est scotchés par ces vues de déserts, de collines, de soleils levants ou couchants... l’image est superbe. Le film ne se concluera pas : ils ont un choix à faire, on ne saura pas lequel, entre la mort certaine car ils n’ont plus d’eau, et suivre le trappeur qui a peut-être la solution...

 

Balade triste, de Alex de la Iglesia.

Magnifique ! Loufoque, délirant, baroque, dingue !

L’histoire se passe dans un cirque, où une superbe ballerine est en butte (on y revient !) à un homme d’une rare brutalité. Et notre héros va faire son possible pour « la sauver » de son tortionnaire... Le film a un crescendo incroyablement bien maitrisé, on se demande quoi encore ? Et c’est toujours plus... Un vrai bonheur, donc.

 

Les Tuche, de Olivier Baroux.

Une comédie française ? D’ordinaire, je m’en méfie. Une famille bien de chez nous gagne 100 millions à la loterie. Le fantasme de la mère de famille, c’est de rencontrer Steph’ de Monac’. Ils déménagent donc, essaient de s’introduire dans la société du cru. Etonnament, on s’attache à ces personnages. La critique qui est faite de la « société » monégasque (et des autres !) est juste et plaisante.

 

Bonne semaine à tous !



02/07/2011
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