Un mystère au Théâtre du Rond-Point...
Harper Regan, de Simon Stephens
Il y a une bonne trentaine d'années est né un genre d'écriture théâtral appelé le théâtre du quotidien. Le revisiter – se l'approprier ??? – peut se concevoir, si et SEULEMENT SI – on peut y ajouter une patte, un talent propres. Ce n'est pas le cas ici, loin s'en faut. Les comédiens s'enquiquinent autant que nous, la mise en scène est inexistante, le décor unique tournant est sinistre.
Pourtant je lis dans son dossier de presse qu'il a écrit des TAS de pièces, qu'il a eu des TAS de prix... Bon, s'ils le disent...
Pourtant, il est rare de voir quelque chose d'aussi raté, amateur, inexistant au Rond-Point, théâtre qui a toujours fait beaucoup d'expérimentation (ce pour laquelle il faut le remercier), mais là... inexplicable !